Close
Type at least 1 character to search
Back to top

23 OCTOBRE – 10 NOVEMBRE CINE LUSO – NOW YOU SEE ME MORIA

CINE LUSO – FREEDOM AND POWER
FR// installation photo « NOW YOU SEE ME MORIA » – du camp de réfugiés de moria à lesbos/grèce.
Avec des invités et partenaires en collaboration Avec Just People Films/Amsterdam
Les expériences personnelles, la colère et la douleur sont la base d’un projet spécial dans lequel les réfugiés partagent des photos et des histoires via Instagram sur leur vie quotidienne à Moria, le plus grand camp de réfugiés d’Europe, situé en Grèce. C’est la première fois que trois institutions culturelles néerlandaises, le Nederlands Fotomuseum, Foam et le Stedelijk Museum Amsterdam, collaborent pour créer le collectif international Now You See Me Moria.pour offrir une plateforme aux Pays-Bas. Les institutions ont pour objectif, chacune sous son propre angle, de montrer ces images humiliantes à un large public aux Pays-Bas. Les photos et les affiches de l’appel ouvert offrent une nouvelle perspective sur la réalité. À l’exception de l’incendie de septembre de l’année dernière, il n’y a guère d’images qui sortent ou qui font la une des journaux. Les photos montrent la vie quotidienne dans le camp, les conditions épouvantables, mais parfois aussi des images d’une beauté inattendue. L’année prochaine, outre Rotterdam et Amsterdam, des présentations de Now You See Me Moria auront lieu dans de nombreux lieux culturels en Europe, notamment à Munich (GE), Vienne (AT), Barcelone (SP), Getxo (SP) et Viseu (PT) .
IMAGES DE MORIA Now You See Me Moria a été lancé en août 2020 par Amir, un jeune réfugié afghan, et la rédactrice d’images espagnole Noemí, qui vit et travaille aux Pays-Bas. Dans le but de sensibiliser les Européens à la situation inhumaine de Moria, ils ont lancé ensemble un compte Instagram, où sont partagées des photos et des histoires sur la vie quotidienne dans le camp.
Ce qui rend ces photos spéciales, c’est qu’elles ont été prises par le photographe Amir, qui est lui-même un réfugié et qui est resté coincé à Moria pendant un an en tant que résident. En collaboration avec Noemí, Ali et Mustafa d’Afghanistan et Qutaeba de Syrie, des réfugiés qui résident également à Moria, il enregistre la vie sur place. Ces photographes sont mieux que quiconque capables de dépeindre l’intimité du monde quotidien des résidents, précisément parce qu’ils en font eux-mêmes partie. De nombreuses photos ont été prises clandestinement avec un téléphone portable et les réfugiés, dont de nombreux enfants, ne sont pas reconnaissables sur la photo en raison de leur sécurité. Même si les photos ne sont pas toujours parfaitement cadrées ou esthétiques, leur force réside dans leur authenticité et leur pureté.
MORE INFO : https://cutt.ly/6RjqngT